Comment éviter la désinformation ?

L’explosion des canaux d’information, notamment via les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, YouTube, Instagram), augmente le risque de transmission d’informations erronées, voire mensongères. La biodiversité et le climat ne font pas exception, et sont aussi touchés par la désinformation. Pour continuer à profiter du contenu qui circule sur ces réseaux, il convient de les utiliser avec précaution, notamment en vérifiant d’où provient l'information de base grâce à des réflexes simples d’analyse :

  • Est-ce que le tweet mentionne un article de recherche et n’est pas en contradiction déclarée avec les synthèses du GIEC et de l’IPBES,

  • Est-ce que la description de la vidéo YouTube ou la légende du post Instagram renvoie vers le site d’une institution reconnue ?

Il est aussi important de croiser les sources. Si une information est avérée et reconnue par la communauté scientifique, elle sera très certainement relayée par des sources diverses. Enfin, il s’agit aussi d’utiliser son esprit critique, et de ne pas simplement se fier aux gros titres. Les conséquences terribles du réchauffement climatique et la gravité de la situation peuvent être complètement déformées par un titre tendancieux comme : « Le GIEC annonce finalement un réchauffement de quelques degrés seulement ».

Contenu typique de désinformation sur le réchauffement climatique