S’informer via des sources légitimes
Étant donné la complexité et l’évolution rapide des phénomènes, la première recommandation est de s’informer en continu, via des sources légitimes. D’après l’étude Information et engagement climatique, les trois premiers canaux utilisés pour s’informer sur le changement climatique et son actualité sont dans l’ordre :
Les médias généralistes nationaux
Les discussions avec des proches et des amis
Les réseaux sociaux[1]
Ces trois canaux ne sont pas l’objet d’une vérification sans faille, ils peuvent transmettre des informations en partie erronées ou sorties de leur contexte. Un exemple assez commun concerne la communication sur le réchauffement de 4 °C prévu d’ici la fin du siècle, sans expliquer que ce réchauffement concerne la température moyenne, et qu’il ne signifie pas qu’il fera 4 °C plus chaud partout sur terre.
Le GIEC et l’IPBES fournissent une information sûre, mais qui peut s’avérer être relativement technique et de compréhension ardue. Les publications de ces organismes, nommées « Résumés à l’intention des décideurs » des différents rapports, ou la vulgarisation de ces derniers par les médias traditionnels permettent une meilleure vision de la situation.
À ces sources, il convient d’ajouter les sources institutionnelles françaises comme le ministère de la transition écologique ou l’agence de la transition écologique (ADEME), qui permettent de suivre l’actualité concernant la perturbation de l’écosystème de manière claire et contextualisée.