Nouvelles attentes des clients vis-à-vis des produits et services

Remarque

Le développement croissant de la vente multi-canal, l’impact écologique sur la consommation des produits ou services, influencent le marketing produit des entreprises qui doivent étudier en permanence l’évolution de leurs marché cible.

Commerce en ligne et fiche produit

Lors d‘un achat en ligne, la fiche produit doit pouvoir à la fois rassurer le consommateur sur la qualité du produit.

La fiche produit est un argumentaire reprenant les caractéristiques, les avantages et les preuves des produits ou services associés.

Liste des éléments qui devront obligatoirement apparaître sur une fiche produit sont :

  • Un titre clair et concis : en quelques mots le client doit pouvoir comprendre l’utilité du produit.

  • Le prix doit être visible immédiatement.

  • La disponibilité sous quel délai.

  • Un descriptif complet comportant des éléments clés pour comprendre à quoi sert le produit, quels sont ses atouts, comment il fonctionne, quelle est sa composition, sa taille, son poids, quelles sont les déclinaisons de couleurs disponibles, etc.

  • Des conseils d’utilisation précis et suffisamment détaillés, une vidéo voire un mode d’emploi téléchargeable sous forme de PDF.

  • Les mentions légales obligatoires : les labels, origines, normes CE etc.

  • Un bouton d’action pour ajouter le produit au panier.

  • Les moyens de paiement.

  • La liste des accessoires fournis ou non, comme les piles par exemple.

  • Les conditions générales de vente encadrent de manière contractuelle les relations entre les acheteurs et les vendeurs, préviennent les contestations et sécurisent les transactions commerciales pour les deux parties. Elles sont obligatoires en BtoC facultatives en BtoB, elles doivent être accessibles avant la conclusion de la vente.

RemarqueLes règles SEO sont primordiales sur un site

Pour rappel le SEO (Search engine optimization) ou optimisation pour les moteurs de recherche est gratuit alors que le SEA (search Engine Advertising) lui est payant.

Appelé aussi référencement naturel, le SEO optimise le classement sur Google et consort. Les titres, Les marques, Les descriptifs, Les fichiers et photos qui doivent comporter des mots-clés et des meta-descriptions.

Les avis sont importants et les relayer sur les réseaux sociaux avec des hashtags signifiants permet l’augmentation du trafic donc d’améliorer le référencement.

81 % des consommateurs effectuent des recherches en ligne avant d’acheter.

71 % des consommateurs cliquent généralement sur un lien de la première page des résultats alors que 6 % des consommateurs cliquent sur des liens des deuxièmes et troisièmes pages.

ExempleFiche produit sur un site marchand

Nouvelles attentes des consommateurs

Les suremballages mis en cause par une association de défense des consommateurs

La loi anti-gaspillage pour une économie circulaire, dite loi AGEC, publiée début 2020, fixe des objectifs de réduction des emballages, notamment en plastique. La CLCV a étudié les emballages de plus de 250 produits alimentaires* et dénonce plusieurs pratiques problématiques : suremballage, emballages peu remplis etc.

Céréales, graines, fruits secs, biscuits, mais aussi acras ou saucisses, de très nombreux emballages De nombreux produits sont entourés par un emballage qui semble inutile : film plastique autour de boîtes de thé, de chocolats ou de légumes, manchon cartonné autour de yaourts, de compotes ou de pizzas sont remplis majoritairement… de vide !

Face à ces constats, il est possible pour le consommateur d’adopter de bonnes pratiques : privilégier les produits sans suremballage, éviter les emballages en portions, penser au vrac et réutiliser les emballages quand cela est possible.

L’acier et le verre sont les matériaux les mieux recyclés (respectivement 100 % et 88 %). Pour le plastique et le carton, c’est moins bon. Principalement en cause : le recyclage techniquement encore impossible de certains plastiques, et le non-respect du tri des emballages qui sont jetés dans le tout-venant.

Sur les millions de tonnes de déchets produits chaque année, les déchets ménagers n’en représentent que 11 %, la grande majorité étant les déchets du BTP. Cependant, les déchets ménagers et notamment les emballages alimentaires représentent une part importante des déchets abandonnés dans la nature et participent de façon non négligeable à la pollution de notre environnement.

Source CLCV

Le gaspillage alimentaire une préoccupation des commerçants et des clients

Soucieux de l'impact de leur consommation, en 2021, 72 % d’entre eux sont mobilisés en faveur de la consommation responsable selon le baromètre de la consommation responsable de l’Ademe.

Quels sont les nouvelles pistes ?

  • Des applications comme Too Good Too Go, Phénix, permettent aux clients aux budgets serrés de trouver des promotions sur les produits à date courte, des paniers zéro gaspi, chez les commerçants alimentaires, les restaurateurs, la distribution.

  • Pertinent pour réduire les emballages et ajuster sa consommation, le vrac.

    Il intéresse 43 % des consommateurs qui aimerait acheter des produits non emballés au moins une fois par mois, 63 % aimeraient trouver en vrac les grandes marques qu'ils achètent habituellement. Les distributeurs et fournisseurs sont encore réservés concernant le vrac, des soucis d’hygiène et de positionnement marketing des marques sont encore à l’étude.

    Par contre l’enseigne Biocoop veut atteindre 50 % de produits vendus sans emballage à usage unique, au profit des emballages rechargeables ou réemployables d’ici 2025.

  • La seconde main se développe dans les enseignes de la grande distribution comme Auchan et Carrefour mais aussi Ikéa. Dans les franchises comme Cyrillus que cela soit sur du textile ou d’autres articles ménagers. Ce marché porteur qui plus est en période d’inflation intéresse un bon nombre d’entreprises.

    “Déjà évaluée à 25 milliards de dollars (20,5 milliards d’euros), dont 1,1 milliard en France, la vente de vêtements usagés en ligne devrait atteindre 60 milliards en 2024 rien qu’aux Etats-Unis. Le phénomène s’accroît dans toutes les branches commerciales : la nouvelle « licorne » économique française, Back Market, règne sur les téléphones et ordinateurs d’occasion, Selency a transformé les vide-greniers en temple pour chineurs et les pionniers devenus géants, eBay, le Bon Coin ou Amazon Marketplace, ne comptent pas laisser les nouveaux venus grandir trop longtemps : le marché de l’occasion pèserait 7,4 milliards d’euros rien qu’en France. Il pourrait dépasser le marché de première main avant 2030.

Source : Libération mai 2021