Droit objectif et droits subjectifs

Le droit naturel se veut « suprême », car puisant sa source dans la nature de l'Homme. Il prétend traverser le temps, les lieux et les époques. Cette affirmation ne résiste, toutefois, pas à l'examen : au fil des siècles, plusieurs conceptions du droit naturel se sont succédées.

Le droit positif est le droit « officiel » : celui que l'on trouve dans les codes à l'instant où nous parlons. Celui que les juges appliquent à l'instant où nous parlons. C'est le droit que vous allez rencontrer dans votre vie professionnelle.

Le droit objectif regroupe l'ensemble des règles juridiques applicables aux rapports entre les êtres humains. Le non-respect de ces règles peut être sanctionné par la puissance publique.

Les droits subjectifs sont les droits ouverts à chaque être humain au regard de sa situation personnelle. Ils peuvent avoir une véritable valeur (au sens de richesse) et entrent dans le patrimoine de chacun : on parle alors de droits patrimoniaux. Ils peuvent aussi être d'une telle nature, d'une telle importance, qu'ils « n'ont pas de prix » : c'est l'exemple du droit de vote. On parle alors de droits extra-patrimoniaux.