Essentiel

Face à une concurrence toujours plus vive et une évolution très rapide de leur marché, de nombreuses entreprises ont la nécessité de se réorganiser pour assurer leur pérennité.

En fonction du contexte et des circonstances, les entreprises vont être amenées à privilégier la mobilité imposée, volontaire ou à l'initiative du collaborateur.

Dans un contexte économique compliqué (fusion, suppression de poste, etc.), la mobilité imposée répond surtout à un impératif de sauvegarde de l'emploi.

Dans un contexte d'évolution, de transformation ou d'adaptation, la mobilité volontaire permet aux entreprises d'identifier les compétences internes qui pourraient répondre à leurs besoins. Communiquer de manière appropriée cette démarche peut véhiculer une image positive de l'entreprise, celle-ci ayant la volonté de développer les compétences de ses collaborateurs et de favoriser leur évolution personnelle.

La démarche de mobilité interne à l'initiative du collaborateur s'apparente davantage à une cogestion de carrières. Acteur de son parcours professionnel, c'est le salarié qui va manifester son intérêt pour des postes disponibles au sein de son entreprise.

Cette approche vise la rencontre entre les besoins de l''entreprise et les attentes des salariés. C'est une stratégie gagnante pour les entreprises, mais elle ne s'improvise pas. Une politique de mobilité active devra être mise en place, permettant de lever les freins, engageant tous les acteurs de l'entreprise, pour positionner le salarié comme acteur de sa carrière et de son développement professionnel.

« Faire vivre l'Audace de la confiance, c'est faire en sorte que chacun dispose de leviers de progression et de développement professionnel, afin que se réalisent et s'expriment toutes les énergies positives de l'entreprise, au service du sociétaire. » Olivier Ruthardt, Directeur Général Adjoint (DGA) des RH de la Maïf