L'association « Vitalie », spécialisée dans le service à la personne en milieu privé prend chaque année des personnes préparant le CAP « Service à la personne » en alternance. Comme chaque année, à la fin de la formation, le responsable du centre reçoit des lettres de remerciement des stagiaires. Cette année, Monsieur Henri DUPUIS avait accepté de prendre Léa la fille d'un de ces amis et il reçoit donc un mail de remerciement.

Question

M. Dupuis lit le mail de Léa, mais est un peu surpris de son contenu et du niveau de langue employé par cette jeune fille. La connaissant très bien, il lui demande de réécrire ce mail dans un langage courant. Vous êtes Léa et vous devez donc réécrire ce mail dans un français courant.

De : Lea<lea@vitalie.fr >

Objet : Cimer !

Salut Riri,

Je suis deg de quitter ta boîte next week. Hé ouais, cette année passée sous ta gouverne m'a apporté beaucoup au niveau pro et en plus on s'est bien marré et on a pleuré aussi, mais à chaque coup tu savais quoi me dire.

D'abord, je suis contente d'avoir pu toucher à tout ce que tu fais dans ton asso. Mes cours m'ont permis de savoir à la fois gérer la paperasse et comment m'y prendre avec les vieux et les handicapés. Je peux te dire maintenant que le premier jour j'en menais pas large de devoir travailler dans un truc que je connais pas du tout. Mais dès le début tu m'as mise à l'aise.

Deuxio, j'ai mûri pendant ce stage vu qu'il faut savoir se tenir quand on bosse avec des personnes qui sont dans la merde. Tu m'as aidé et appris à rester zen à n'importe quel moment. J'avais les boules quand y en a un de tes « protégés » qui partait à l'hosto ou qui mourait, mais grâce à toi, j'ai toujours su repartir et retrouver le moyen de continuer.

Bon en gros Riri, je suis contente d'avoir fini l'école, mais en même temps j'ai les boules de te lâcher.

Bisous

Léa.

Solution

De : Lea<lea@vitalie.fr >

Objet : remerciement

Cher Henri,

C'est avec beaucoup d'émotions que je vais quitter votre association la semaine prochaine. En effet, cette année passée sous votre tutelle, m'a permis d'acquérir des compétences professionnelles et de vivre des moment de joie et de tristesse aussi, mais vous avez toujours su trouver les mots pour m'expliquer et me rassurer.

Tout d'abord, je suis très heureuse d'avoir pu expérimenter toutes les activités professionnelles existant dans votre association. J'ai eu le plaisir de mettre à profit mes connaissances théoriques tant au niveau de la gestion du bureau et de l'administratif, que du contact personnalisé avec les personnes âgées et en situation de handicap. Je vous avoue aujourd'hui que le premier jour, je tremblais comme une feuille avant d'entrer dans « ce monde inconnu », mais vous m'avez dès le départ mise à l'aise.

Par ailleurs, j'ai grandi pendant ce stage en raison de toutes ses émotions à gérer lorsque l'on s'occupe de personnes en difficulté. Vous m'avez conseillée et appris à garder mon sang froid en toute circonstance. J'ai souvent eu la gorge serrée quand nous apprenions le départ à l'hôpital ou le décès d'un de vos « protégés » comme vous les appelez, mais grâce à vous j'ai su rebondir et retrouver l'énergie pour avancer.

En bref, sachez que je suis heureuse à la fois d'avoir fini ma formation mais aussi désemparée de devoir vous quitter.

Bien à vous.

Léa

Question

Rédigez le mail qu'Henri a envoyé à Léa. Henri lui fait part de son étonnement quant au langage qu'elle a employé. Il utilise un langage de niveau soutenu pour lui montrer à quel point son mail était inacceptable dans le monde du travail, même s'ils se connaissent de longue date.

Solution

De : Lea<lea@vitalie.fr >

Chère Léa,

Votre message électronique en date du 10 juin dernier m'a laissé pantois pendant des heures durant et je ne puis m'empêcher de vous répondre par ces quelques mots qui je l'espère vous interpellerons.

En premier lieu, permettez-moi de vous signifier que nos accointances amicales ne vous autorisent en aucun cas de m'adresser vos pensées sous cette forme aussi grossière, que dis-je, aussi vulgaire.

Je n'ai d'ailleurs guère compris le moindre mot de ces immondices langagières et ai eu recours à un traducteur. J'ai ainsi pu entendre votre ravissement à l'égard des activités que vous avez menées au sein de mon établissement et vous en suis reconnaissant. Je suis également enchanté des compliments que vous m'adressez.

Toutefois, ma Chère Léa, laissez-moi être une dernière fois votre humble « conseiller ». Si d'aventure vous deviez à nouveau écrire à un de vos supérieur et le flatter ainsi, prenez grand soin de votre langage.

Bien à vous, très chère Léa.

Votre dévoué ami Henri.