Essentiel

Le sport féminin en France et dans le monde est aujourd’hui moins médiatisé, et fait l’objet de moins d’investissements. Si, comme lors des Jeux antiques, elles ont participé aux jeux modernes voulus par le baron Pierre de Coubertin, leur place n’a jamais été totalement à égalité avec les hommes. Certains sports leur ont même été longtemps interdits, comme de courir le marathon qui leur sera refusé jusqu’au milieu des années 70 ! Si aujourd’hui l’ensemble des sports se sont ouverts à la pratique féminine, la question peut se poser de la mixité dans la quasi-totalité des sports. Des équipes mixtes existent déjà au tennis, au tir à l’arc ou biathlon par exemple. Pourquoi ne pas l’étendre au volley-ball, au basket, aux sprints, voire même au football et au rugby ? Cela offrirait l’image d’une société inclusive et, économiquement, éviterait une augmentation exponentielle des dépenses. Alors que la société prend conscience de la diversité des genres, on peut même facilement imaginer que les sports reviennent à leur règle première : juger d’après le résultat à une performance et non selon son sexe biologique. Les pratiquant. e. s transgenres bouleversent déjà la classification binaire de la pratique sportive. Enfin, après cette inclusion du genre, le sport pourrait même continuer dans cette voie vers l’inclusion complète entre valides et invalides. Des ouvertures existent déjà.