Quinze sportives qui ont marqué l’Histoire

  1. Billie Jean King (1943 -), joueuse de tennis américaine.

    Douze victoires en grand chelem. En 1973, elle a cofondé l’association qui est devenue la Women Tennis Association. Le 20 septembre de cette même année, après que Bobby Rigs, n° 1 mondial « retraité » eut tenu des propos misogynes, Billie Jean King l’a défié et battu en trois manches (6-4, 6-3, 6-3) lors d’un match amical, la « bataille des sexes », que 90 millions de personnes ont regardé à la télévision.

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  2. Martina Navratilova (1956 -), joueuse de tennis américano-tchèque.

    Considérée comme la plus grande joueuse de tous les temps par Billie Jean King, l’Américaine d’origine tchèque a remporté 18 grands tournois en simple et 31 en double. Elle a aussi été numéro 1 mondiale durant cinq ans consécutivement, de 1982 à 1987. En 2006, à 49 ans, elle a gagné l’US Open en double mixte. Depuis sa retraite, elle a entamé une reconversion comme commentatrice, et défenseure des droits des athlètes homosexuels.

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  3. Kathrine Switzer (1947 -), marathonienne américaine.

    Elle est la première femme à courir un marathon officiel en étant inscrite sous un dossard. En 1967, elle prend le départ de l’épreuve de Boston sous son pseudonyme de journaliste « K.V Switzer », en n’indiquant pas son prénom. Lors de la course, l’organisateur tentera de l’expulser de son marathon en l’agrippant violemment. « Tirez-vous de ma course ! », lui intimera-t-il même. Mais Switzer finira l’épreuve en 4 h 20. Cinq ans plus tard, l’Amateur Athletic Union décidera officiellement d’ouvrir les épreuves de 42 km aux femmes. En 1984, la première médaille olympique de la discipline est décernée à Joan Benoit qui parcourt les rues de Los Angeles en 2 h 25.

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  4. Candace Parker (1986 -), basketteuse américaine.

    Elle est la première à inscrire des dunks en plein match, le 19 mars 2006 avec son équipe de Tennessee. Un véritable exploit sachant que la hauteur d’un panier pour les épreuves femmes est la même que chez les hommes : 3,05 m. Mesurant 1 m 93, Parker réalisa cette performance à deux reprises, avec même un dunk smashé ! Huit semaines à peine après son accouchement elle retournera sur les parquets et allaitera son bébé pendant les mi-temps…

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  5. Venus Williams (1980 -), joueuse de tennis américaine.

    Avec sa sœur Serena, Venus Williams reste un exemple de réussite pour les Afro-américaines dans un sport à la réputation d’être réservé à une élite financière, donc pas aux Noirs américains, même si Arthur Ashe avant déjà démontré le contraire. Au total, Venus Wiiliams remportera sept grands tournois, mais a surtout inspiré de nombreuses autres joueuses noires, comme Sloane Stephens, championne de l’US Open en 2017, Cori Gauff et la Japonaise Naomi Osaka. Sa sœur Serena soulèvera 23 trophées de grand chelem, faisant d’elle la deuxième plus grande championne de l’Histoire du tennis derrière Margaret Smith (24), hommes et femmes confondus.

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  6. Manon Rhéaume (1972 -), hockeyeuse canadienne.

    Souvent présenté comme un sport viril par exemple, le hockey-sur-glace pourrait sembler totalement hermétique aux femmes. Et pourtant non seulement il existe des compétitions féminines, mais en plus la gardienne de but canadienne Manon Rhéaume a été la première femme à jouer dans un match présaison de la LNH (Ligue Masculine) en 1992 ! Six ans après, elle a remporté l’argent aux JO de 1998 (Nagano, Japon), les premiers à inclure le hockey féminin.

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  7. Courtney Dauwalter (1985), athlète américaine.

    Athlète de l’extrême, Courtney Dauwalter remporte en 2017 la course de fond des 383 km de Moab, franchissant le ligne d’arrivée en deux jours et un peu moins de 10 heures, avec 10 h d’avance sur son poursuivant, le premier coureur homme. Si les coureurs d’élite masculins sont plus rapides que leurs homologues féminines sur de courtes distances, selon des scientifiques, « le conditionnement, la tolérance à la douleur, la force mentale et la gestion de l’effort sont à l’avantage des femmes sur les très longues distances ». Elle a aussi remporté l’Ultra Trail du Mont-Blanc à deux reprises en 24 h et 22 h !

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  8. Junko Tabei (1939-2016), alpiniste japonaise.

    Le 16 mai 1975, elle est la première femme à atteindre le sommet du mont Everest. Tabei a découvert l’alpinisme à dix ans lors d’une activité parascolaire, mais sa famille étant trop pauvre, elle attendra l’université pour s’y adonner pleinement. Après avoir enfin trouvé les fonds nécessaires pour son expédition, et avoir cousu elle-même une partie de son équipement, elle s’est procuré un permis pour grimper l’Everest avec 3 autres femmes. Si elles ont failli mourir lors d’une avalanche en début d’expédition, elles ont finalement atteint leur objectif. En 1992, Tabei est devenue la première femme à avoir atteint le plus haut sommet des sept continents. Depuis, plus de 600 femmes ont vaincu l’Everest.

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  9. Ann Meyers Drysdale (1955 -), basketteuse américaine.

    En 1974, elle est la première athlète féminine à recevoir une bourse de la NCAA (National Collegiate Athletic Association), et sera la première joueuse choisie au repêchage d’inauguration de la Women’s Basketball League, l’ancêtre de la WNBA. Elle refuse cette offre afin de pouvoir participer aux Jeux olympiques de 1980, mais juste avant, on lui propose de participer aux épreuves de sélection avec une équipe de la NBA (championnat masculin), les Pacers de l’Indiana. Même si Meyers n’était pas dans l’alignement final, l’entraîneur Slick Leonard a dit qu’elle « était meilleure que bien des hommes » du groupe. Une fois sa carrière terminée, elle est devenue commentatrice, ainsi que vice-présidente des Suns de Phoenix.

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  10. Béatrice Hess (1961 -), nageuse française.

    La Française Béatrice Hess est l’athlète française la plus médaillée aux JO, et l’une des plus titrées au niveau mondial avec 26 médailles olympiques obtenues en 20 ans ! Elle aura ainsi participé à 5 olympiades avec un palmarès inégalé : 4 médailles d’or en 1984, une médaille d’or, une d’argent et une de bronze en 1988, six médailles d’or et une d’argent en 1996 et sept médailles d’or en 2000, et enfin deux en or et 3 d’argent en 2004 à Athènes. À côté de cette razzia olympique, elle va engranger 7 titres mondiaux, 18 européens, dans un total de 56 médailles internationales. Victime d’une ostéomyélite et d’une tuberculose osseuse et neurologique, Béatrice Hess a perdu l’usage total de ses jambes. Elle aura obtenu l’essentiel de ses médailles en dos et en papillon aux 50 m, 100 m et 200 m.

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  11. Mia Hamm (1972 -), footballeuse américaine.

    Légende du football, l’Américaine a rejoint les rangs de l’équipe nationale américaine à 15 ans à peine ! À 19 ans, elle participe à la toute première Coupe du monde de soccer féminin, lors de laquelle les États-Unis ont vaincu la Norvège en finale. Elle cumule deux Coupes du monde ainsi que deux médailles d’or et une d’argent avec l’équipe américaine aux JO, en plus d’avoir été la première femme intronisée au « Wall of fame » de son sport.

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  12. Marta (1986 -), footballeuse brésilienne.

    Considérée comme la meilleure joueuse de football de tous les temps, la Brésilienne Marta Vieira da Silva était dotée d’une formidable technique. Pays du futebol, le Brésil en interdisait la pratique aux femmes jusqu’en 1981. Marta est sacrée meilleure joueuse de la FIFA de 2006 à 2010, puis en 2018 date à laquelle elle terminera cependant 4e au classement du premier ballon d’or féminin. En 2019, en France, elle a marqué son 17e but en Coupe du monde, faisant mieux que l’Allemand Miroslav Klose.

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  13. Simone Louise des Forest (1910 – 2004), pilote automobile française.

    Pilote automobile, Simone Louise des Forest est l’une des premières femmes à avoir obtenu son permis de conduire en France. Participant à des courses et à des rallyes, elle est à l’origine de l’expression « En voiture Simone ! ». Elle n’a que douze ans lorsqu’elle conduit pour la première fois, au volant de l’automobile de son oncle. Aussitôt prise de passion pour la conduite, la jeune fille passe son permis de conduire à 19 ans, en 1929 ; elle est l’une des premières Françaises à l’obtenir, sur les traces de pionnières comme la Duchesse d’Uzès ou de Camille du Gast. Elle devient pilote professionnelle, enchaînant les épreuves sur circuits et les rallyes jusqu’en 1957, sans aucun accident en près de trente ans de carrière. Après sa retraite sportive, Simone se consacre à l’auto-école qu’elle a été l’une des premières femmes à fonder en 1950 ; elle y enseignera pendant 25 ans.

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  14. Florence Arthaud (1957-2015), navigatrice française.

    Surnommée « La fiancée des mers », Florence Arthaud navigue très jeune avec son frère et son père. En 1974, à dix-sept ans, elle est victime d’un grave accident de voiture, soldé par un coma et une paralysie. Cela ne l’empêche pas, pendant sa convalescence, d’aller effectuer une première traversée de l’Atlantique. Elle prendra ensuite le départ de la Route du Rhum (1978, 11e). En 1990, elle bat de deux jours le record de la traversée de l’Atlantique Nord à la voile en solitaire, détenu par Bruno Peyron, avant de remporter le Rhum. Florence Arthaud meurt le lundi 9 mars 2015 dans un accident d’hélicoptère survenu en Argentine durant le tournage de l’émission de télévision Dropped.

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  15. Hélène Boucher (1908-1934), aviation France.

    Pilote à 23 ans, la Parisienne participe à des démonstrations acrobatiques, au raid Paris-Saïgon, aux 12 heures d’Angers et décroche surtout le record du monde féminin d’altitude et celui de vitesse sur 100 km toutes catégories. En 1934, elle s’engage avec les aviatrices Maryse Bastié et Adrienne Bolland dans le combat féministe et devient militante pour le vote des Françaises au côté de Louise Weiss. En juin, Hélène Boucher signe un contrat avec la nouvelle société Caudron-Renault. Le 30 novembre 1934, Hélène Boucher se tue lors d’un vol d’entraînement sur l’aérodrome de Guyancourt aux commandes d’un Caudron C.430 Rafale, à l’âge de 26 ans.

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