Perception du changement et généralisation
La généralisation permet d’accroître nos savoirs et compétences. En se référant à un événement du passé, il est plus facile de maîtriser de nouveaux apprentissages.
Exemple :
Vous avez appris le fonctionnement d'un clavier de type AZERTY. Vous généralisez cet apprentissage (qui est la référence) et retrouver tout de suite l'emplacement des touches là où vous vous attendez qu'elles soient. En un mot, vous êtes compétent. La généralisation nous épargne donc bien de l'énergie dans la gestion du quotidien. Mais elle peut aussi agir comme une limite importante.
Pour continuer notre exemple, imaginez que vous vous retrouviez plus tard devant un clavier de type QWERTY, sur lequel les touches ne sont pas placées au même endroit. La première réaction de votre cerveau face à cette situation nouvelle sera d'appliquer le programme qu'il connaît, de généraliser donc, mais sans nécessairement obtenir les mêmes résultats, puisque cette nouvelle situation requiert une nouvelle réponse de votre part. Vous pourrez même alors vous sentir incompétent.
Source : Oserchanger.com
Ce mécanisme rend plus difficile l'innovation. Il explique en partie la résistance au changement.
Nous avons tous recours à la généralisation abusive. Et là, la communication échoue, à la fois pour le locuteur et pour son interlocuteur.