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La SA ÉLECTRIVIX, qui fabrique du matériel électrique et emploie 30 salariés, est propriétaire de deux immeubles :

  • Un immeuble de bureaux loués à des tiers, évalué 120 000 € ; une hypothèque est inscrite sur cet immeuble en garantie d'une créance échue de 10 000 €.

  • Un terrain affecté à l'exploitation, évalué 40 000 €.

La SA ÉLECTRIVIX vient d'être mise en redressement judiciaire.

L'administrateur a reçu rapidement les deux offres détaillées ci-après :

  • Proposition n° 1 : elle provient de la société CABLOR, important client de la société ÉLECTRIVIX et désireux d'intégrer cette activité. Cette proposition prévoit :

    • La reprise et le maintien de la majeure partie de l'activité, à l'exception toutefois d'un atelier dont l'activité est clairement déficitaire, et qui emploie neuf salariés ; la cession porterait sur l'ensemble des actifs affectés à l'exploitation, à l'exception du matériel équipant l'atelier condamné.

    • L'engagement de mettre à la disposition de l'entreprise une somme de 40 000 € pour financer le besoin en fonds de roulement.

    • Le prix de cession serait de 70 000 €, payable sur trois ans.

    • Les emplois conservés le seraient pour au moins 2 ans, le repreneur acceptant de payer une pénalité de 10 000 € par licenciement intervenu au cours de cette période, engagement garanti par un cautionnement bancaire.

    • Tous les contrats en cours lui seraient cédés, à l'exclusion de ceux relatifs à l'approvisionnement et à l'équipement de l'atelier condamné et d'un contrat de location-vente conclu par l'administrateur et portant sur une machine qui n'intéresse pas CABLOR.

  • Proposition n° 2 : elle provient de la SA MILANO qui détient 80 % du capital social de la société ÉLECTRIVIX et est opposée à toute augmentation de capital. Elle accepterait, mais exclusivement dans la perspective d'un plan de redressement, de prêter sans intérêt à la SA ÉLECTRIVIX une somme de 80 000 € remboursable au bout de 8 ans.

    La société ÉLECTRIVIX s'engagerait à :

    • Payer immédiatement 20 % des créances antérieures et assimilées exigibles, le paiement du solde étant étalé sur 6 ans.

    • Maintenir l'emploi de 22 salariés, les 8 autres étant licenciés immédiatement pour motif économique.